Une création de Laure Mandraud,
d'après l'oeuvre de Honoré de Balzac
Avec Laure Mandraud et Yannick Nédélec
Vieille fille sèche et revêche, Lisbeth FISCHER dite Bette, vit aux crochets de sa cousine Adeline qui l’a charitablement accueillie chez elle à la suite de son mariage avec le Baron HULOT, maréchal d’Empire. Malgré cette situation enviable, Adeline est à court d’argent pour régler la dote de sa fille et fait appel au beau-père de son fils, Monsieur CREVEL, ancien parfumeur fortuné. Celui-ci lui offre de devenir sa maîtresse pour obtenir la somme demandée. Adeline, outrée, chasse le parfumeur, qui décampe, non sans lui avoir révélé la vie dépravée que mène son mari avec des courtisanes…L’une d’elle, Mme MARNEFFE, va devenir l’instrument de la Cousine BETTE, rongée de dépit et de jalousie, pour conduire la famille entière à la ruine et au déshonneur…
Amour sublime ou pervers, jalousie irraisonnée, trahison abjecte sur fond de rivalité, conduisent tous les acteurs de cette comédie humaine à la ruine morale et matérielle.
Comédie, car Balzac n’est jamais exempt d’un regard pertinent et caustique amenant des traits d’esprit, des expressions et des drôleries auxquelles nous sommes encore sensibles aujourd’hui.
Les deux acteurs ont à interpréter sept personnages, dont la diversité de caractères et de mœurs doit les conduire à donner le meilleur de leur art. L’exercice est périlleux, virtuose, mais envoûtant et prometteur de grands bonheurs.
Une création de Laure Mandraud,
d'après l'oeuvre de Simone de Beauvoir et sa correspondance avec Nelson Algren
Avec Laure Mandraud et Yannick Nédélec
En 1947, de retour des Etats-Unis où elle a rencontré l'amour en la personne du romancier Nelson Algren, Simone de Beauvoir se lance dans une ardentes correspondance avec son "mari" américain, terme qui peut paraître surprenant dans la bouche d'une femme farouchement opposée au mariage... Elle raconte le Paris de l'après-guerre, fait revivre à sa manière les cafés, la politique, la littératue, les fêtes, le travail... et le bonheur d'aimer. Cette passion, que même l'Atlantique ne parvient pas à tempérer, finira par se déchirer cruellement sur le pacte avec Sartre.
La presse
C'est joué par l'un et par l'autre avec une sensibilité, une retenue, une justesse d'expression, qui font de ce spectacle un vrai bonheur. Le public est subjugué.
Un vrai moment d'émotion pour ce spectacle savoureux et intelligent.
Le portrait qui se dégage du spectacle est moins celui d'une intellectuelle libérée et militante que celui d'une femme éprise et fragile. Cette relation amoureuse apparaît comme universelle et singulière : universelle car elle dit le besoin de l'être aimé, la souffrance et la séparation, le bonheur des retrouvailles ; singulière car les serments d'amour n'empêchent pas Simone de renoncer à quitter Sartre.
La fable est un art merveilleux, où le conteur rejoint le poète, où l'humaniste se fait humoriste, où le dramaturge devient un peu clown.
Le fabuliste et sa muse s’amusent. Il s'essouffle ? Elle lui souffle des idées folles ! Il se sent vide ? Elle lui refait le plein dans le crâne ! Leur complicité se nourrit d’humour, de surprises et de jubilation créatrice. Peu banale et pas reposante, cette muse anti-platitudes, se fait pardonner toutes ses fantaisies. Le poète y prend goût et s'y met à son tour !
Ce duo inspiré donne naissance à des fables étonnantes et toniques, drôles ou émouvantes. On s'étonne, on s'émeut, on s'émerveille avec des poules philosophes, des éléphants danseurs, des haricots flétris ou des brouettes révolutionnaires ! On se surprend à rire et réfléchir en même temps !
Avec Yannick Nédélec, Laure Mandraud double le plaisir du jeu, et fait sienne la devise du fabuliste : « Prêter à rire et donner à penser ».
Le poète est en mal d'inspiration. Sa muse s'amuse, le laisse patiner devant ses pages blanches. Mais elle finit toujours par revenir lui souffler de drôles d'idées venues d'on ne sait où... Le spectacle, incluant dix-sept fables souvent dites à deux voix, présente une réflexion originale sur les mystères de la création. Le poète et sa muse forment une sorte de vieux couple : il ne peut vivre sans elle, elle ne serait rien sans lui. Bien sûr ils se querellent et se réconcilient. "C’est même un délicieux supplice de parsemer de petites guerres leurs grandes paix complices. La relation ainsi semble précaire, ils y tiennent davantage, y font plus attention. La règle de leur mariage est confirmée par beaucoup d’exceptions…"
Une création de Laure Mandraud,
d'après des oeuvres d'écrivains et des lettres de soldats et de familles
Avec Laure Mandraud, Flora Chevallier et Yannick Nédélec
Avec la mobilisation, les femmes sont appelées à remplacer dans les champs « ceux qui sont sur les champs de bataille » et qui finiront pour beaucoup au champ d’honneur. Infirmières, factrices, conductrices de tramway, munitionnettes, mais aussi agricultrices improvisées réalisant de lourds travaux vont participer à l’effort de guerre.
A partir de 1914, dans bien des domaines, les femmes remplacent les hommes mobilisés, dans les usines, les bureaux, les ateliers. L’armée répugne encore à faire appel à elles, mais l’invasion du territoire et la longueur de la guerre bouleversent les règles du jeu. Les femmes travaillent dur, soignent sous les obus, cachent les soldats égarés, espionnent, parfois font le coup de feu.
Magnifiées par la propagande, instrumentalisées par les journaux, pour exalter le patriotisme, de nombreuses héroïnes font la une… Pourtant, après l’armistice, les exploits féminins et le courage des femmes en général sombrent dans l’oubli.
Une fois la paix retrouvée, elles seront remerciées et priées de retourner dans leurs foyers.
Il leur faudra attendre 27 ans avant de pouvoir voter en 1945.
A partir de documents d’archives, de lettres et d’extraits de la littérature « de guerre », Laure Mandraud brosse le portrait des femmes et leur condition dans la Grande Guerre : leur courage, leurs souffrances, leurs attentes… leurs révoltes aussi.
Contact
Compagnie Prométhéâtre
86 bis rue Georges Courteline
37000 TOURS
Tel : 02 47 75 13 00 / 06 63 66 88 51
Email : compagnie.prometheatre@sfr.fr
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