Tout se vend, même le vent !

La société Notos vend du vent. Littéralement ! La privatisation de la nature est en marche, les dividendes pleuvent sur les actionnaires, le PDG se gave... Mais une journaliste pugnace tente par tous les moyens de démonter cette pensée capitaliste triomphante. Si l'on veut illustrer ce combat idéologique par des références connues, on peut imaginer une Elise Lucet accrochée aux basques d'un Vincent Bolloré. Attaques, esquives, coups bas, insinuations, blocages, tensions, échanges philosophiques, les personnages s'affrontent dans des situations étonnantes, pour aborder avec humour les problématiques du capitalisme fou.

Il est des sujets qui démangent, qui grattent le coeur et l'esprit, qui alimentent chaque jour les petites révoltes intimes contre le grand désordre de ce monde en fièvre. Et puis, même si on admet son impuissance, on finit par se dire qu'il faut que ça sorte ! Il faut mettre en mots cette sourde colère, mettre en scène cette lutte désespérée contre une idéologie désespérante. Mais si le théâtre devient politique, il doit rester divertissant. Pour donner à penser, il faut d'abord prêter à rire.

"Tout se vend, même le vent", ce n'est pas une énième tribune pour dénoncer naïvement l'argent fou. C'est avant tout une pièce de théâtre, avec deux personnages en opposition constante. C'est un combat en cinq rounds, avec des mises en situation cocasses et des répliques qui font mouche. Le point de départ peut sembler caricatural : le PDG d'une société qui vend du vent est interpelé par une journaliste envahissante. Mais la fuite en avant du capitalisme sans foi ni loi permet de tout oser, et la fiction est sans doute bien plus aimable que la réalité !

Tout se vend, même le vent se décline en version "Théâtre forum" pour des interventions en lycées (accessible par le Pass Culture).

     Des lycéens-citoyens face aux défis économiques et écologiques

A partir des questions d’actualité soulevées dans le spectacle (La consommation et la citoyenneté - La privatisation des éléments naturels - La conscience écologique à l’épreuve des réalités économiques - La répartition des richesses…), notre intervention, pour 60 élèves maximum, s’inscrit de préférence en appui d’une réflexion amorcée en classe par les enseignants intéressés. L’intervention peut s’inscrire dans un projet transversal impliquant les Sciences Economiques, les SVT, le Français et la Philosophie. Les comédiens jouent des extraits de la pièce, arrêtant le jeu avant la fin des scènes choisies. Un débat est alors lancé sur la problématique en suspens. Puis les éléments clés du débat sont repris en improvisation par des élèves volontaires prenant la place des comédiens. Des conseils techniques de prise de parole accompagnent cette mise en jeu.

Durée : 2h

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